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Livre Blanc n°2 : De la performance énergétique à la performance environnementale

Publié le : 10 février 2023

Aujourd’hui, les industries sont confrontées à une problématique complexe : comment booster leur activité, optimiser leur compétitivité tout en prenant en compte les impératifs environnementaux ?
Les process industriels sont énergivores, puisque très consommateurs de vapeur, de gaz comprimé, de froid… La question de la performance énergétique de l’industrie est donc cruciale si le secteur veut réussir sa transition énergétique. 

La performance énergétique est aujourd’hui un prérequis. Il est grand temps d’aller plus loin et de parler de performance environnementale.

C’est tout le sujet de notre nouveau livre Blanc intitulé :

« De la performance énergétique à la performance environnementale »

Nous vous donnons toutes les étapes à suivre et les outils nécessaires pour réussir votre performance environnementale.

La rédaction de ce Livre Blanc a été possible grâce aux experts Dametis

Julian Aristizabal

Cofondateur, CEO

Grégory Pain

International Business developer

Guillaume Lecore

Directeur des Services

et à d’autres experts de l’efficacité environnementale :

Mathias Welschbillig

Expert sur l’environnement 

Olivier Barrault

Président de l’ATEE Grand Ouest & CEO Elodys International

Chapitre 1 : le management de l’énergie

I. Le management de l’énergie, qu’est-ce que c’est ?

• Le « management de l’énergie », une mise en œuvre indispensable

L’énergie est invisible, omniprésente et indispensable à une entreprise. L’électricité, le gaz, le fioul, le charbon sont ainsi des vecteurs d’énergie primaire ; air comprimé, vapeur, eau chaude, eau froide, eau glacée et tout liquide de refroidissement sont des vecteurs secondaires.

Dans une usine, l’énergie, grâce à ces vecteurs primaires et/ ou secondaires, permet les transformations d’un vecteur en un autre et les transformations liées aux process.
Le management de l’énergie est donc tout simplement la capacité à gérer cette énergie.

Ainsi, Toshiba a fait confiance à Dametis pour améliorer sa consommation d’énergie sur son site de Dieppe.

• L’efficacité énergétique : un objectif et un atout à atteindre pour le climat et les consommateurs

L’énergie représente entre 1 et 5% des charges des entreprises. L’impact est secondaire. Pourtant, c’est un enjeu crucial. « Le sujet de l’énergie est devenu prioritaire pour le consommateur avec l’enjeu environnemental », rappelle Julian Aristizabal, CEO et fondateur de la start-up Dametis.

L’Agence de la transition énergétique rappelle ainsi que la performance énergétique est « un élément clé de la performance de l’industrie de demain ».

Malgré une baisse des consommations énergétiques dans le secteur de l’industrie de 11% de 1990 à 2014, de 40% pour les émissions de gaz à effet de serre et de 50% en intensité, « le secteur industriel peut encore améliorer son efficacité énergétique de 20% en moyenne d’ici 2035 ».

Certes, des solutions existent pour pallier la consommation énergétique. Il y a, d’une part, les énergies vertes et, d’autre part, le marché de la compensation carbone qui se traduit, par exemple, par les labels bas-carbone comme le Verified Carbon Standard ou le Gold Standard. Or, les énergies vertes n’ont pas encore assez de capacité de production. De plus, il n’y a pas assez de projets pour compenser l’émission de carbone. « La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) prévoit une compensation d’environ 100 MTCO2 eq/an en 2050 sur le territoire français. Aujourd’hui, nous émettons environs 430 MTCO2 eq/an en France ».

• Le « management de l’énergie », une mise en œuvre indispensable

Pour résoudre ce problème, Dametis a fait ses preuves en visant ce que les experts de la start-up ont appelé « le minimum énergétique atteignable ». Chaque usine est ainsi divisée en une multitude de blocs.
Ces derniers sont comparés individuellement à des blocs similaires et optimisés. Cela permet de savoir où il est possible de progresser. Les clients de Dametis ont réalisé des économies d’énergie de 5 à 20%, en moyenne. Ouest France, dans un article de mars 2021 titré « Dametis réconcilie industrie et écologie », cite une entreprise ayant réduit ses émissions de gaz carbonique de 62%.

Optimiser l’usage de son énergie est une étape indispensable pour une entreprise. Cependant, Dametis propose des possibilités plus poussées avec le management environnemental.

II. Pour aller plus loin que la performance énergétique dans l’industrie, Dametis propose un management de la performance environnementale

• Le management de l’énergie face à ses limites

Devant les défis environnementaux actuels et la pression sur les entreprises, optimiser l’énergie des sites industriels est insuffisant. Le management doit aussi être environnemental.
En 2020, la consommation brute d’énergie dans l’industrie a diminué de 9%, selon l’Insee. Malgré cette baisse, des progrès restent à faire, car elle s’établit ainsi à 32,2 millions de tonnes d’équivalent pétrole. De plus, cette diminution est à mettre en perspective avec le Covid-19. « 40% des établissements industriels indiquent que la consommation d’au moins une énergie a baissé en raison de la crise sanitaire », souligne le rapport de l’Insee.

Le rôle des entreprises n’est pas négligeable. En 2019, l’industrie était à l’origine de 19% des émissions de CO2 dans le monde et de 13% en France. Cette même année était qualifiée par L’Express d’« année de la prise de conscience climatique ». En effet, le dérèglement climatique est devenu un enjeu capital pour 94% des Français et est un enjeu prioritaire pour 47% d’entre eux, selon une enquête réalisée par Ipsos, pour Le Parisien, en 2022.

• Imaginer l’usine de demain

« Or, vers quelles étapes mener son entreprise ? Comment ne pas se perdre face au flux d’information ? », soulève Olivier Barrault, président de l’Association Technique Énergie Environnement (ATEE) dans la région Grand Ouest. « Dans cette situation, Dametis a un rôle crucial à jouer : accompagner dans l’élaboration et la conduite de cette stratégie zéro carbone. D’autant que cette start-up a l’avantage de l’indépendance. Elle peut apporter une expertise neutre, adaptée aux besoins de chacun. »

Le mix énergétique est l’une de ces réponses. Personnalisée pour chaque entreprise, elle est un moyen de diminuer la consommation de carbone tout en évitant le surcoût représenté par les énergies vertes.
Penser l’usine de demain implique de concevoir autrement le Process, comme le souligne Olivier Barrault dans la présentation de la stratégie de décarbonation de l’ATEE.

• Le mix énergétique ou la consommation d’une énergie respectueuse de l’environnement

Le mix énergétique est « la répartition des différentes sources d’énergies utilisées pour la consommation énergétique d’un territoire », selon une définition de Planètes énergies. On parle aussi de « bouquet énergétique ».
« Aujourd’hui, le mix énergétique français dépend encore à plus de 60% des énergies fossiles. Pour atteindre ses objectifs climatiques, la France doit décarboner son mix et remplacer les sources fossiles par de l’électricité », note le ministère de la Transition écologique.

Il existe plusieurs énergies renouvelables :

 

 

    • Le solaire thermique produit de la chaleur à partir du rayonnement solaire. Cette énergie est “encore peu connue dans le secteur industriel”, rappelle l’Agence de la transition écologique. « [C’est] pourtant une solution de chaleur renouvelable adaptée pour s’intégrer à tout un nombre de procédés consommateurs de chaleur. […] Environ 30% des besoins de chaleur de l’industrie portent en effet sur des températures inférieures à 140 °C et sont donc adressables par le solaire thermique. »

 

    • Le photovoltaïque est la conversion de l’énergie solaire en énergie électrique. Cette énergie est en pleine expansion en France depuis 2009, atteignant une production de 13,6 TWh en 2014. Cette croissance devrait continuer à se développer grâce à la compétitivité de cette énergie renouvelable.

 

    • La biomasse est une énergie produite grâce à la chaleur dégagée par la combustion de matière organique, comme le bois, les végétaux et les déchets agricoles ou organiques. La biomasse est « la principale source d’énergie renouvelable en France », rappelle le ministère de la Transition écologique. « Elle représente plus de 55% de la production d’énergie finale et contribue donc significativement à réduire notre consommation d’énergies fossiles. »

 

    • La méthanisation est un processus permettant la production de biogaz et de digestat à partir de matières organiques, soit des déchets alimentaires ou des déchets industriels. Le premier peut devenir du biométhane, quant au second, il peut servir de fertilisant. Ainsi, « produire du biométhane présente de nombreux avantages pour l’environnement et les territoires. Les déchets utilisés sont locaux et la consommation de l’énergie produite aussi. La méthanisation contribue ainsi à la gestion des déchets », souligne GRDF. Ce procédé est également utilisé dans « le traitement des biodéchets, celui des boues d’épuration urbaines et de certains effluents industriels », rappelle l’Agence de la transition écologique.

 

  • L’hydrogène vert : L’hydrogène vert est de l’hydrogène produit à partir d’une source d’énergie renouvelable. Pour Engie, c’est « un des leviers d’avenir pour accélérer la transition vers la neutralité carbone ». En octobre 2021, le journal Les Échos écrivait que « l’hydrogène vert est en passe de devenir la source d’énergie alternative de tout premier plan ».

• Le management de l’énergie face à ses limites

Connaître les énergies vertes est une chose. Il en est une autre de savoir lesquelles utiliser, comment, dans quel mix et savoir dans quelle mesure cela s’inscrit dans un objectif de performance énergétique de l’industrie.

Pour cela, Dametis dispose de plusieurs étapes lors de son intervention :

1. Comprendre le fonctionnement de l’usine. Dametis récupère les données de l’usine et définit une usine idéale avec le minimum environnemental atteignable. « Cela comprend un objectif de maintien du niveau de performance dans le temps et une réduction de la consommation », souligne Julian Aristizabal. « En parallèle, nous opérons une électrification des processus car il est plus aisé de décarboner l’électricité que le gaz. »

2. Présentation du plan d’action à l’industriel. « C’est ce dernier qui choisit où placer le curseur de notre intervention », précise le CEO de Dametis.

3. Le mix énergétique. « Il est plus simple de décarboner une consommation optimisée », indique Julian Aristizabal. Ce mix intervient donc après l’étape visant à atteindre le minimum environnemental et est proposé en fonction du site. Ainsi, « nous allons proposer plus facilement un mix comprenant de la méthanisation pour une entreprise agroalimentaire car elle dispose de déchets organiques. Si une entreprise est présente sur une zone de grande ressource en bois, nous lui proposerons de la chaufferie biomasse en bois », développe-t-il.

Chaque usine est unique. La solution, précise et développée par les experts de Dametis, est propre à chaque site industriel.

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