Livre Blanc n°1 : Obtenez les clés pour vous guider vers l’industrie 4.0
La décarbonation de l’industrie apparaît aujourd’hui comme un enjeu majeur, à la fois pour des raisons économiques, géopolitiques, et environnementales. Rénovation énergétique, recours aux énergies renouvelables… quelles sont les actions à mettre en œuvre pour y parvenir ? Comment les industriels peuvent-ils se faire accompagner aujourd’hui ?
Pour vous aider dans cette transition, nous avons rédigé le Livre Blanc Dametis, en 3 chapitres, afin que vous obteniez les clés pour vous guider vers l’industrie 4.0 !
La rédaction de ce Livre Blanc a été possible grâce aux experts Dametis :
Julian Aristizabal
Cofondateur, CEO
Jérémy Barrais
Responsable produit
Nicolas Duran
Cofondateur CTO
Sébastien Papouin
Directeur Technique
Cyril Quemeneur
Ingénieur Energie
Table des matières
> Chapitre 1 – La data et l’expertise humaine, au coeur de votre stratégie de décarbonation
I. Mémoire et intelligence environnementale (vs mémoire et intelligence énergétique)
II. L’expertise environnementale dans un logiciel (vs les cerveaux d’experts…)
III. Des artisans 4.0 de la donnée environnementale (vs de la donnée énergie)
I. Maintenir les performances sur le long terme
II. Un projet global bas ou zéro carbone
III. Impact sur le reporting ESG (critères Environnementaux, Sociaux, de Gouvernance)
> Chapitre 3 – Managez l’énergie : quelques cas concrets pour savoir par où commencer !
Chapitre 1 : tendre vers l’industrie 4.0 – la data et l’expertise humaine, au coeur de votre stratégie de décarbonation
I. Mémoire et intelligence environnementale
• Une « mémoire énergie » déjà externalisée
• Les limites des tableaux Excel
Julian Aristizabal, CEO de Dametis : « Aujourd’hui, de nombreux sites industriels gèrent leur énergie avec de simples tableaux Excel. Cela implique un travail chronophage et hasardeux de récupération des données – lors de tournées5 de l’usine, qui en l’absence de transmission automatisée peuvent représenter 30 minutes voire une heure par jour – puis d’intégration, beaucoup de copier-coller, des erreurs de réécriture, un empilement de versions créées par différents utilisateurs… Cette méthode enlève un temps précieux pour réfléchir sur ces données (qui sont de toutes façons incomplètes et peu fiables comparées à celles qui seraient remontées par un bon EMS). »
• L’humain et l’I.A. ensemble face au défi écologique
Un logiciel mesurant la performance environnementale est donc (entre autres) une nouvelle mémoire de l’usine. Quand ce logiciel est suffisamment perfectionné, les données qui s’y trouvent sont correctes, bien rangées et faciles d’accès, contextualisées et non redondantes. La particularité, c’est que cette mémoire peut être mobilisée simultanément par deux catégories de cerveaux : humains et algorithmiques. Si l’on doit s’inquiéter que de manière générale, dans nos sociétés, « l’ordinateur en vient à représenter un idéal à la lumière duquel la pensée réelle finit de façon perverse par paraître déficiente » (Matthew B. Crawford)6, il faut néanmoins reconnaître que l’esprit humain ne peut pas relever en solitaire le défi des économies d’énergie dans l’industrie.
• Des logiciels chefs d’orchestre « environnement » dans l’usine du futur
Déjà incontournables dans les usines actuelles qui souhaitent se diriger vers le « minimum énergétique atteignable » (MEA), les logiciels gagneront en importance au fil de l’automatisation, croissante, des sites de production.
« Machines-outils programmables, robots de soudure et de peinture, chariots téléguidés, automates de manutention et d’assemblage font partie depuis longtemps de l’usine et du magasin de stockage, rappelle Charles-Édouard Bouée dans son livre Confucius et les automates (éd. Grasset, 2014)7
.
Mais la nouvelle génération de ces équipements ne ressemblera en rien aux précédentes, car ils vont acquérir de plus en plus d’intelligence et, grâce à Internet, ils seront en mesure de se connecter et de communiquer entre eux. »
Dans l’industrie 4.0, les logiciels de la performance environnementale seront les chefs d’orchestre de l’enjeu écologique dans cette « nouvelle réalité cyber-physique ».
• L’humain reste essentiel
Julian Aristizabal, CEO de Dametis :
« Le logiciel repose sur une collaboration homme-machine. Car dans une usine, on finit toujours par être confrontés à des situations d’exception, qui imposent de passer à nouveau par l’humain. Un logiciel ne crée pas d’expertise, il fonctionne à partir d’une expertise humaine écrite sous forme algorithmique. Il y a aussi des choses qu’il ne peut pas faire, comme (ré)étalonner des capteurs8 – qui dérivent inévitablement avec le temps, autrement dit le zéro se décale et la donnée remontée est fausse. »
II. L’expertise environnementale dans un logiciel
• Des « systèmes experts » au service des industriels
« Un système expert est un outil informatique d’intelligence artificielle (I.A.), conçu pour simuler le savoir-faire d’un spécialiste, dans un domaine précis et bien délimité, grâce à l’exploitation d’un certain nombre de connaissances fournies explicitement par des experts du domaine. »
• Challenger les usines au regard des meilleures performances mondiales
De plus, l’expertise fournie doit être suffisamment riche pour intégrer les meilleurs scores environnementaux (énergétique entre autres) au niveau mondial, actualisés, toutes industries confondues.
Le logiciel EMS peut ainsi challenger les utilités et process en les comparant aux meilleures performances mondiales. Bien sûr, il n’existe pas de référentiel pré-mâché qu’il suffirait de « verser » dans le logiciel… Ces données doivent provenir de l’expérience terrain cumulée (visites et audits d’usines, mises en place et suivis de plans de mesurage…) de l’entreprise qui fournit le logiciel, complétée par des recherches documentaires spécialisées.
• Les utilisateurs d’un EMS peuvent augmenter leurs compétences énergie
De manière générale, « un logiciel doit permettre l’autonomie des utilisateurs – notamment en France où l’on constate une maturité technique assez forte, avec des opérateurs très qualifiés – en étant flexible et ouvert. » (Julian Aristizabal, CEO de Dametis).
Nos utilisateurs, qui s’investissent dans l’utilisation du logiciel, augmentent en continu leur niveau de compétences et gagnent en autonomie sur la thématique performance environnementale.
III. Des artisans 4.0 de la donnée environnementale
Et comme un ébéniste étudie son bois avant de le travailler – est-il robuste, irrégulier, noueux… ? -, un logiciel doit « comprendre » son matériau (la donnée) avant d’en faire quelque chose. La donnée est-elle erronée (dérive du capteur, erreur de paramétrage…) ou correcte ?
• Refléter la vie de l’usine et supprimer les « dettes techniques »
« J’ai visité des usines dans lesquelles les données du logiciel étaient tellement déconnectées de la réalité que l’outil était devenu inexploitable », souligne Julian Aristizabal, CEO de Dametis. Ces dettes techniques concernent, à des degrés divers, 90% des logiciels que je rencontre.
Ce qu’oublient certains concepteurs de softwares, c’est que les industriels passent leur temps à chercher des solutions à des problèmes concrets, et donc à modifier leurs installations. Un logiciel doit refléter le réel et tenir compte des changements les plus mineurs qui, mis bout à bout, au fil des mois, façonnent l’usine. »
• Exemples de changements du quotidien à prendre en compte
Un piquage pour interconnecter deux réseaux froids va changer la performance des deux réseaux, un automaticien peut facilement changer un adressage pour optimiser la communication entre deux automates. Un logiciel intelligent doit savoir suivre ces évolutions.
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